Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France. Bien que ses conséquences puissent être graves, une détection précoce permet dans la majorité des cas un traitement efficace et moins invasif.
Pourquoi le dépistage est crucial ?
1. Détecter tôt pour mieux traiter
Lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer du sein est curable dans 90 % des cas. À ce stade, la taille de la tumeur est encore limitée et elle n’a pas envahi les tissus environnants, ce qui augmente les chances de succès des traitements.
2. Réduire l’impact des traitements
Un diagnostic précoce permet souvent de limiter les interventions lourdes, comme les mastectomies ou les chimiothérapies. En intervenant tôt, les traitements peuvent être moins invasifs et la qualité de vie des patientes mieux préservée.
3. Identifier des lésions précancéreuses
Certaines anomalies détectées lors du dépistage, comme les microcalcifications, peuvent précéder le développement d’un cancer. Leur prise en charge préventive permet d’éviter qu’elles ne deviennent malignes.
Qui est concerné ?
1. Les femmes âgées de 50 à 74 ans
Le dépistage organisé cible spécifiquement cette tranche d’âge, où le risque de développer un cancer du sein est le plus élevé.
- Programme national : En France, chaque femme de cette catégorie reçoit tous les deux ans une invitation à réaliser une mammographie gratuite. Cet examen est pris en charge à 100 % sans avance de frais, et il est complété par une double lecture pour garantir la fiabilité des résultats.
2. Les femmes à risque accru
Certaines femmes nécessitent un suivi renforcé en raison de leurs antécédents ou prédispositions :
- Antécédents familiaux de cancer du sein (mère, sœur, tante).
- Présence d’une mutation génétique (BRCA1 ou BRCA2).
- Antécédents de radiothérapie thoracique.
Pour ces patientes, des examens complémentaires, comme l’IRM mammaire, peuvent être recommandés.
Les signes qui doivent alerter
Bien que le dépistage soit souvent réalisé en l’absence de symptômes, certains signes doivent pousser à consulter rapidement un médecin :
- Une masse palpable dans un sein ou sous une aisselle.
- Un écoulement anormal du mamelon, surtout s’il est sanglant.
- Une modification de la peau du sein (rougeur, peau d’orange, épaississement).
- Un changement dans la forme ou la taille d’un sein.
- Une douleur localisée persistante.
Quel dépistage ?
1. La mammographie
- L’examen clé : Cet examen d’imagerie utilise des rayons X pour détecter des anomalies invisibles à l’œil nu ou non palpables.
- Double lecture systématique : En cas de dépistage organisé, les clichés sont analysés par deux radiologues indépendants pour garantir un diagnostic fiable.
- Fréquence : Tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans.
2. L’échographie mammaire
- Complémentaire à la mammographie, elle est parfois nécessaire pour examiner des zones spécifiques, notamment chez les femmes ayant des seins denses.
3. L’IRM mammaire
- Cet examen est réservé aux femmes à haut risque (prédispositions génétiques, antécédents importants) pour une analyse approfondie des tissus mammaires.
En savoir plus sur le dépistage du cancer du sein :
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